Dominique Carrié............................................

Née le 29/07/60 à Marseille en France. Etudes aux Beaux Arts de Marseille, obtient le diplôme supérieur d'expression plastique en 1987. De 1989 à 1999 travail dans le cadre d'un atelier d'art-thérapie en psychiatrie. Travaille maintenant uniquement pour son art et vit a Marseille avec son partenaire et ses deux enfants.

C'est à l'age de sept ans que j'ai découvert, par le biais d'un documentaire sur Léonard de Vinci, quel serait mon chemin. Je décide d'être peintre!

Le mystère autour de l'oeuvre de cet artiste aux multiples facettes, et le fait qu'il soit gaucher comme moi me l'on rendu familier comme un grand-père. Dès lors commence ma pratique.

1970
Premier autoportrait avec premier soutien-gorge. Première prise de conscience. "Je suis à l'intérieur d'un scaphandre et j'observe tout ce qui m'entoure: qui suis-je?..." Je cherche à travers mon corps, en scrute la moindre parcelle pour obtenir la réponse.

1980
Beaux Arts, confrontation au modèle nu, les portraits, l'atelier de gravure avec ses grands fauteuils vides ou occupés par les êtres et les choses. Découverte d'artistes comme David Hockney, Jime Dine, Odilon Redon, Francis Bacon, Delacroix, Matisse.

Pratique la gravure en noir et blanc puis le pastel.

1990
Une tentative d'évasion vers l'extérieur, les paysages, "Cézanne", un bon grand-père aussi.

La peinture à l'huile.

1997
Le corps nu de plus en plus nu, la chair, les muscles, l'emmerveillement, l'envelloppe, l'étrangeté de l'être, sa complexité, découverte de traces de douleur, de beauté, révéler l'invisible, la force, la fragilité. Rembrandt, Lucian Freud, Kokoska, Soutine.

1998-2000
Acquisition d'un atelier. Poursuit la recherche sur le corps, l'homme nu, masculin, grandeur nature et d'après nature. Pourquoi? La nudité de l'homme et son côté féminin, plus de cravate mais un sexe, plus de costume mais des épaules, plus de chaussures vernies mais de grands pieds. La libération de l'homme commence par la reconnaissance de sa fragilité, le "beau nu(e)" féminin a eu son âge d'or. Grâce à cela la femme a eu un miroir. Ce n'est que juste retour des choses que ce soit par les yeux d'une femme qu'enfin naisse l'homme réel sans artifice.

" L'homme qui vient poser pour moi sait qu'il prend un risque mais nous sommes tous deux à égalité, lui en se déshabillant et moi en me trouvant devant un mystère, une terre vierge à explorer. "

Ce n'est pas parce que les gens sont nus qu'il se révèlent forcément. Avec certains c'est un même combat, avec d'autres une communion totale ou règne sensualité, amour. " Pour moi la peinture est un acte d'amour, un engagement total, l'intérêt que je ressens pour l'être est instinctif, plus fort que moi."

Les émotions sont si fortes que lorsque le modèle n'est plus là le désir de perdurer ces instants se concrétise par la représentation de fleurs, reliées directement en un diptyque. Par une recherche différente l'intensité de l'échange précédent s'est prolongé sous une forme plus abstraite, plus purement esthétique comme un contrepoint personnel aux émotions partagées avec le modèle dans les séances de pose.

Décembre 1999-Janvier 2000
Exposition des nus masculins à Marseille. De nombreuses réactions! Bonnes, et violentes aussi car ici au bord de la Méditerranée règnent encore beaucoup de tabous mal levés, de puritanismes camouflés. Le nu masculin pose aux hommes en particulier quelques problèmes d'appréciation.

2001
Une petite pause dans cect univers cahotique.....l'entrée dans le nouveau millénaire commence par la reflexion avant le passage à l'acte.

2002
La vie comme un printemps - Travail sur les Fleurs et le Couple. Exposition à Marseille, Café Parisien. Acceuil beaucoup plus favorable du public !

Ma recherche continue...