-MLC - Marseille la cité - N°002 - AVRIL 2005 - N°1 sur Mars -

Dis mois Marseille.

.. Texte et photo : Anne GRANDEMANGE     L’art de l’art, c’est faire du vrai avec du faux. Que dire de l’utopie d’aujourd’hui, réalité de demain. 1968, sous les pavés : la plage. Today, un trompe l’œil au-dessus des « briques ». On s’enrichit et on « la ferme » ? Ironie de l’histoire : à Mazargues, autrefois quartier populaire entouré de fermes, aujourd’hui chic et choc, dans une traverse, une peinture où tout est faux...sauf les briques     MARSEILLE LA CITE - GRATUIT SUR MARS

MARSEILLE LA CITE, Marseille la Cité - Mensuel gratuit édité par l'association 2 RIVES

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MLC EDITION FRIOUL - 1901/2005 MARS ASSOCES EN FORCE - - MLC - - MLC- MLC- MLC- MLC- MLC- MLC- MLC

1901 - 1901- 1901 - 1901 - 1901 - 1901- 1901 - 19011901 - 1901- 1901 - 19011901 - 1901- 1901 - 19011901 - 1901- 1901 - 19011901 - 1901- 1901 - 19011901 - 1901- 1901 - 19011901 - 1901901 - 1901- 1901 - 19011901 - 1901- 1901 - 19011901 - 1901- 1901 - 1901 MARS ASSOCES EN FORCE

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LE GABIAN VOUS SALUE BIEN

C’est donc moi qui vous cause : le Gabian. Pour être précis : le Gabian masqué. A Marseille, c’est pas - comme on dirait - l’oiseau rare, mais c’est comme ça : faut faire avec ce qu’on a.
Pourquoi trôné-je ici même, à la Une ? C’est le Red Chef qui en a décidé ainsi. « Tu voles haut et t’es partout ! » il a dit. Et d’ajouter : « Alors, forcément, t’as l’œil qui ratissage large. »
Pour faire quoi ? C’est encore lui qui parle : « Apporte-nous ce que personne ne voit ou que tout le monde voit sans s’émouvoir… le moins du monde, simplement parce que ça crève les yeux justement. Vas-y de ton ramage, c’est pas moi qui te reprocherais d’ouvrir trop ton bec. »
Il a dit ça par rapport à la censure. Comme quoi : rien à craindre. Et donc ça m’a branché. Alors j’ai signé avec le canard. On s’entend toujours entre volatiles.
Toujours est-il qu’il a bien investi sa confiance. Il sait que je sais tout ou presque. C’est naturel. Je serais un gabian sous d’autres cieux, je saurais ce que les gens là-bas ont dans le ventre. Pour ma nourriture, j’écume surtout les décharges, non !… si vous voyez ce que je veux dire.

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