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DEJA
SUR MARS | 
N°
002 - AVRIL 2005 



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Depuis
15 ans, Les Assises Méditerranéennes de l’International, dispositif au service
des entreprises en Méditerrannée, permet de faire progresser les relations entre
la France, l’Europe et les pays du sud et de l’est de la Méditerranée.
CETTE ANNÉE,
la France, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, l’Egypte, la Turquie, le
Liban, la Syrie et la Jordanie se sont associés à la manifestation qui s’est déroulée
le 15, 16 et 17 mars au Palais des Congrès de Marseille : 200 entreprises françaises
et européennes ont pu y rencontrer 300 donneurs d’ordre des pays cités. C’est
à un niveau de haute technologie qu’ont pu être échangés les savoir-faire dans
une quainzaine de domaines de l’industrie, mais aussi la santé, les services,
l’agro industrie, l’eau et l’environnement. Cette convention d’affaires a été
inaugurée par François Loos, ministre délégué au commerce extérieur, en présence
des plus hauts représentants des collectivités territoriales. Jacques Pfister,
Président de la Chambre de Commerce International de Marseille- Provence a lancé
les débats en précisant l’importance de Marseille dans ces processus géostratégiques
évidents. Il rappelé le niveau important des exportations en région PACA (12%)
et la place qu’y prenaient nos institutions locacles, soulignant par ailleurs
que 90% des entreprises en PACA étaient des TPE (Très Petites Entreprises) et
que la moitié de celles présentes aux AMI 2005 étaient justement des TPE. « Il
existe de nouveaux dispositifs d’aide de l’État à l’export (crédits et contrats),
qui devraient permettre, selon lui, de hisser la ville de Marseille dans le top
20 des grandes métropoles économiques de la planète. Pour sa part, René Muselier,
a rappelé l’importance actuelle des investissements privés à Marseille, de l’ordre
de plus du milliard d’euros, et l’impact de tous les accords bilatéraux entre
l’UE, la France et les pays méditerranéens sur notre économie tant nationale que
locale. Les participants à ce carrefour d’affaires commerciales concrètes entre
la France et les pays invités de la Méditerranée ont pu suivre de nombreuses conférences
du type : le rôle de Marseille dans les nouvelles approches du développement en
Méditerranée, l’impact des évolutions euroméditerranéennes sur l’économie, gestion
et traitement des déchets, partenariat francoalgérien, .nancement de l’innovation,
des projets et des investissements, coopération industrielle internationale, travail
en réseau et mutualisation des ressources.. J.L.A 
Le
Centre Edmond Fleg de Marseille a reçu, du 16 au 20 mars 2005, la troupe de théatre
arabo-israélienne « Al karma » d’Haïfa dans le cadre de la quinzaine de la culture
israélienne Marseille-Haïfa 2005. Entretien avec Alim Dow, directeur du Théâtre
Haguefen d’Haïfa ainsi que de la troupe "Al karma"
Combien de pièces
avez vous à votre répertoire ? Ont-elles été écrites par des écrivains israëliens,
arabes ? Nous
avons douze pièces, composées par des auteurs des deux origines. Nous avons un
comité de sélection de neuf experts (des cadres éducatifs et un psychologue) pour
les valider. Notre metteur en scène est Samuel Golko, juif d’origine russe. Nous
faisons une centaine de représentations par an, tant en hébreu qu’en arabe. Faites-vous
des représentations en dehors d’Haïfa? Comment intervenezvous auprès des jeunes
des deux cultures ? Dans
tout Israël, dans les territoires palestiniens, Gaza et autres, en Jordanie et
sur le Golan. Combien
de membres compte votre troupe ? Notre
troupe est mixte, composée de juifs et d’arabes (techniciens et comédiens), bien
que nous soyions en minorité en Israël. | |
Comment
appréciez-vous la nouvelle période politique ouverte en Israël ?
Nous sommes des citoyens israëliens. Nous sommes très attentifs et heureux de
pouvoir entrevoir aujourd’hui de véritables perspectives de paix. Nous sommes
favorables au processus de paix. Hier, le 17 mars au Caire, il y a eu de bonnes
conclusions à la Conférence des Organisations Palestiniennes. Comment êtes-vous
accueillis dans les pays arabes ? On nous fait tous les honneurs. Je me rappelle
comment,au Maroc, devant 5.000 spectateurs pour lesquels nous avions joué, tout
le monde nous embrassait en pleurant lors de notre dernière tournée : c’était
comme si nous avions gagné à votre Loto ! Depuis Oslo, notre travail a été grandement
facilité : nous avons été reçus et avons joué devant Yasser Arafat. Après, nous
avons continué dans les autres pays arabes sans problème, y compris pour les membres
juifs de la troupe, en Egypte, en Tunisie, en Jordanie, au Maroc, en Espagne et
en France. Nous sommes invités à Oman où nous jouerons le "Vilain petit canard". J.L.A | |
- INFO
MARS:
THEATRES MARSEILLE
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