-MLC - Marseille la cité - NMR1 sur Mars -

Une association « figure de proue » navigue dans les eaux troubles de l’insertion et de la baie, dans un créneau original, avec deux priorités : agir contre toutes formes d’exclusion et assurer la promotion comme la sauvegarde du patrimoine maritime. Cap sur Marseille et son environnement …

CRÉÉE À L’INITIATIVE de Jeanne Coconi et de Joël Rosier, deux passionnés de voile traditionnelle sur des bateaux en bois avec de vieux gréements, l’association Cap Marseille est née au départ d’une idée simple : ouvrir l’univers marin à ceux qui n’en ont pas les moyens car, quoi qu’on en dise, la mer est réservée à une poignée de privilégiés ou à des professionnels. Les moyens étaient surtout d’associer des associations disparates pour monter des projets, pérenniser des initiatives allant dans le sens de la «démocratisation» de la chose nautique. Les bateaux étaient prêtés ça et là au gré des possibilités et des bonnes volontés. Puis, un jour, c’est le « coup de cœur », Joël découvre une tartane à La Ciotat et ne rêve que d’en faire le vaisseau amiral des buts de l’association. Il réussit à convaincre son armateur, Laurent Réa, d’envoyer le seul bateau de ce type en Méditerranée à Brest 1996 pour un fabuleux rendez-vous de vieux gréements.

A son bord, sont embarqués une dizaine de gosses des quartiers ghettos pour qui ce sera un des meilleurs souvenirs d’une enfance perturbée. La même année, le Centre Municipal de Voile sollicite « la Flâneuse » pour initier 250 enfants à la navigation. Depuis, des centaines de sorties ont permis à des centres sociaux, des établissements d’handicapés, des RMistes, des personnes âgées de sortir en mer. En 1999, le propriétaire, qui n’a pas les moyens d’entretenir le bateau confie la gérance de « La Flâneuse » à Cap Marseille. L’École de Voile Traditionnelle est née.

La tartane (18,50 mètres pour 22 tonnes et 160 m2 de voilures) fait une moyenne de 150 sorties par an, emmenant plus de 1.600 personnes à son bord.

Mais Jeanne Coconi, directrice, a d’autres idées en tête : d’abord faire de l’insertion intelligente à travers les métiers de la mer en direction de ce public exclu, réaliser des actions festives et sensibiliser aux notions de sauvegarde du milieu marin et de son développement durable en faisant de la formation à la protection du patrimoine maritime. De vrais actes d’écologie pratique. Après l’École de Voile (formation d’équipage), c’est l’École Méditerranéenne Itinérante de l’Environnement qui est fondée en décembre 2002, l’association Cap Marseille recrute une professionnelle de l’écologie et de biologie marine, titulaire d’un DESS «écosystème Méditerranéen», secondée par Elsa, spécialiste en archéologie sous marine. Une nouvelle étape pour former des « éco-citoyens ». Les enfants sont la première cible. Parallèlement, des chantiers d’insertion (labellisés CDIAE Utilité Sociale) sont développés et des emplois de « bureau » (secrétariat, comptabilité, communication, infographie…) créés pour assurer un fonctionnement professionnel de l’association. Aidée par les différentes institutions pour ce travail en profondeur, la baisse sensible des subventions oblige CM, structure encore souple, à faire un nouveau pari, l’auto- .nancement. Déjà organisatrice d’événements nautiques

 

Les Greniers de la Mer les 21 & 22 mai, des « puces » très populaires, les Régates Internationales des Yoles de Bantry en septembre*, les Rencontres du Fleuve et de la Mer pour le centenaire de Port St-Louis du-Rhône…), Cap Marseille envisage d’aider d’autres associations et de gérer des rassemblements d’embarcations traditionnelles qu’elle recense actuellement, notamment les « pointus » dont elle se dotera pour en faire une flottille abordable dans tous les petits mouillages marseillais. Il y aurait encore mille choses à détailler sur ce titanesque travail qui allie le social, la formation, les loisirs, la passion et la volonté. Si l’utilité publique veut encore dire quelque chose, ces initiatives, généreuses et en prise avec la réalité sociale, en sont une autre défnition.

L.J.

Cap Marseille

- 30, rue de l’Olivier 13005 Marseille - Tél : 04 91 95 70 57 Fax : 04 91 95 78 79 www.capmarseille.com capmarseille@wanadoo.fr

 

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LA FLANEUSE , Infos sur www.frioul.net---------Info Flanuese : le bateau FICHE TECHNIQUE - PHOTOS

* La yole de Bantry est le bateau français les plus ancien existant (1796). Avec douze rameurs et deux ou trois voiles, les répliques de ces embarcations longues, .nes et légères ont un déplacement très spectaculaire. Cette course organisée pour la sixième fois par Cap Marseille (les 23, 24 et 25 septembre 2005) a été labellisée « sélection of.cielle pour la France du Mondial Atlantic Challenge » à Gènes en mai 2006. Elle réunira plus de 300 participants. Le savoir-faire de l’association est ici reconnu par un « gros gabarit », une référence en matière de régates.

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LE GABIAN VOUS SALUE BIEN

C’est donc moi qui vous cause : le Gabian. Pour être précis : le Gabian masqué. A Marseille, c’est pas - comme on dirait - l’oiseau rare, mais c’est comme ça : faut faire avec ce qu’on a.
Pourquoi trôné-je ici même, à la Une ? C’est le Red Chef qui en a décidé ainsi. « Tu voles haut et t’es partout ! » il a dit. Et d’ajouter : « Alors, forcément, t’as l’œil qui ratissage large. »
Pour faire quoi ? C’est encore lui qui parle : « Apporte-nous ce que personne ne voit ou que tout le monde voit sans s’émouvoir… le moins du monde, simplement parce que ça crève les yeux justement. Vas-y de ton ramage, c’est pas moi qui te reprocherais d’ouvrir trop ton bec. »
Il a dit ça par rapport à la censure. Comme quoi : rien à craindre. Et donc ça m’a branché. Alors j’ai signé avec le canard. On s’entend toujours entre volatiles.
Toujours est-il qu’il a bien investi sa confiance. Il sait que je sais tout ou presque. C’est naturel. Je serais un gabian sous d’autres cieux, je saurais ce que les gens là-bas ont dans le ventre. Pour ma nourriture, j’écume surtout les décharges, non !… si vous voyez ce que je veux dire
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