-MLC - Marseille la cité - NMR1 sur Mars -

 

DEJA SUR MARS

 

N° 002 - AVRIL 2005

Marseille  Provence, le point météo

 

Le gabian vous salue bien

Le Sommaire complet du N°0002

 

 

RADIO GALERE LE LIVE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DEBAT DE LA CITE: Question décentralisation, aller plus loin . M. Renaud Muselier, Conseiller régional PACA, 1er adjoint au maire de Marseille, secrétaire d’État aux affaires étrangères, répond à deux questions de MLC.

Le 14 mars à 11h30, le tunnel Saint-Charles a été inauguré par Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille et Président de MPM (communauté urbaine de Marseille), en présence de l’ensemble des .nanceurs : l’État, la Région, la SNCF… L’ouverture avait été annoncée dans la presse, sur le site Internet de la ville de Marseille, mais pour ce qui est de l’heure, ça n’a pas été facile à trouver. Finalement, on y est parvenu, et nous voici devant l’entrée du tunnel, boulevard d’Athènes, nous présentant en habitants du quartier, ce que nous sommes, sans carton d’invitation puisque nous n’en avions pas reçu.…

LE BARRAGE de la sécurité a été difficile à franchir. Un élu de MPM nous aide dans nos tentatives de convaincre l’agent de sécurité de nous laisser passer – à force de débattre, l’agent se ramollit etnous pénétrons dans le tube sans qu’il ne s’oppose réellement à notre passage. Dans le tunnel, encombré de piétons – image éphémère – sur un écran géant apparaissent tout à tour nos élus municipaux et régionaux, le préfet et le directeur régional de la SNCF. Il nous faut écouter. Il nous faut regarder discuter aussi, et comprendre. Parce que nous ne sommes pas là pour rapporter des données techniques (le tunnel mesure 780 mètres, il a coûté 38 millions d’euros…) mais pour parler avec les habitants.

M. Gaudin se rappelant «Quand le maire, sénateur de retour de Paris, descendait l’escalier monumental et le boulevard d’Athènes, accompagné par la fanfare...»

 

Mais les habitants du quartier ont-ils été invités ? Monsieur et Madame L., qui habitent place des Marseillaises, sont entrés avec le carton d’invitation du boucher du coin, qui ne pouvait pas venir. Les commerçants ont donc été invités. Monsieur L. : « La poste est en grève, on n’a plus de courrier depuis huit jours, alors on ne sait pas si on a ou non. »

« Mais est-ce si important, que les habitants soient invités ou non, l’essentiel est que le tunnel soit ouvert », nous dit un élu. Pour les habitants, c’est surtout que les travaux aient cessé : « On a vu se monter ces fameuses barrières jaunes, dit Monsieur M., rencontré hors du tunnel, et pendant quatre ans, ça a été l’abandon, la saleté, jamais de réponses de la ville à nos questions, pas d’information pour les habitants, seulement pour les automobilistes. Et la SNCF qui fait ses travaux de nuit, l’été, sans autorisation ni sanction… » « À Marseille, ajoute Madame B, un chantier c’est comme un typhon : c’est pas de chance et la faute à personne s’il y a des dégâts pour les habitants. Je me souviens, quand Madame A. a été hospitalisée et que l’ambulance ne pouvait pas aller chez elle… Finalement, le chantier, ça arrange la ville qui peut oublier les habitants du quartier pendant quatre ans et s’occuper d’autre chose…»

 

 

 

«Le tramway concerne tout le monde» Mais maintenant, c’est du passé tout ça ? Le chantier est fini et ceux qui en connaissent d’autres, comme celui du tramway, sont informés, accompagnés par la ville et la communauté urbaine. « Mais le tramway concerne tout le monde, et pas seulement ce quartier peu aimé des autorités », précise Monsieur P, qui ajoute : « Un jour, le mois dernier, je vois que les murs couverts de tags et d’af.ches sauvages sont nettoyés boulevard d’Athènes. Je me demande pourquoi et j’apprends le lendemain que le maire de Marseille va visiter le chantier du tunnel. On dirait qu’il faut lui cacher qu’il y a des tags dans le quartier. » Mais il apparaît quand même, au fil des conversations,

que pour certains habitants, des améliorations sont sensibles, que la propreté s’améliore plutôt, que sous la pression d’habitants et d’associations, des dialogues se sont noués entre les habitants et la ville, que des projets d’aménagement prennent en compte le fait d’habiter. Par exemple, l’espace entre le bas de l’escalier monumental et la brasserie le Beau Site pourrait devenir piéton – mais les calendriers pour la réalisation restent incertains…

Se regrouper et agir, sinon… « La vraie question, ajoute Monsieur P, dans un quartier qui connaît de nombreuses fonctions, parfois dif.ciles à concilier, est d’obtenir que ne soient pas oubliés les habitants. On passe par ici pour rejoindre l’autoroute, pour se rendre à la gare, pour prendre le train, l’autobus pour Aix, pour l’aéroport. Les semi-remorques, qui livrent les grossistes, bloquent les rues et les passages-piéton – et les poubelles regorgent de cartons - , les loueurs de voitures encombrent les trottoirs et les bébés en poussette empruntent la chaussée. Et puis, sans toutes les initiatives qu’on a prises, et toutes les lettres qu’on a écrites, on n’aurait sûrement pas avancé. Il faut se regrouper et agir, sinon on n’obtient rien. » Ecoutons maintenant les discours de nos élus lors cette inauguration. Ils ne parlent que de transports en commun, de lignes de train d‘intérêt local, régional ou national, de tramway, alors qu’on inaugure un tunnel routier. Pourquoi ce tunnel, si la voiture c’est du passé ? Pas tout à fait. Pour Michel Vauzelle, qui ne mentionne pas les habitants : « le tunnel va détourner la circulation et faciliter l’accès en voiture pour les usagers de la gare ». Un mauvais point pour lui ? Un bon point alors pour Renaud Muselier ? « Nous avons conçu un projet, dit celui- ci (le projet Euroméditerranée) … pour améliorer les conditions de vie pour ceux qui y habitent. » Certains restent sceptiques, comme Monsieur M. : « Ça va s’améliorer un temps, mais après, comme toujours, on va nous oublier…»

Quant à Jean-Claude Gaudin, il regrette le temps où le maire, sénateur de retour de Paris, était accompagné par des fanfares quand il descendait l’escalier monumental puis le boulevard d’Athènes vers la mairie. Et pourquoi donc notre maire actuel ne pourrait-il pas, même sans fanfare, descendre le grand escalier et véri.er plus régulièrement s’il y a des tags et des af.ches sauvages sur le boulevard d’Athènes ?

P.F.

 

.SAMEDI 5 MARS, l’association Coqlico a organisé une manifestation, partie du haut de la Canebière jusqu’aux Cinq Avenues en passant par le boulevard de la Libération, pour protester contre une modi .cation du plan de circulation dans le quartier : mise en double sens du boulevard de la Libération, inversion dessens de la Blancarde et des rues Fondère et du Monastère. Une modification qu’elle juge contraignante et néfaste: « accidents graves, difficultés accrues pour le déplacement des piétons, les livraisons et le stationnement, augmentation du bruit et de la pollution ». L’asso exige, entre autres : « une nouvelle étude d’impact complémentaire pour une réelle prise en compte de l’avis et des besoins des habitants du quartier ». Bref : « mener une réflexion a.n de rééquilibrer l’espace public au profit des habitants, commerçants et usagers du quartier ».

S.F.

*

 

CETTE ANNÉE non plus, la fête du panier n'aura pas lieu. À trois mois de l’échéance, aucune décision officielle n’est tombée. La plus grande fête de quartier à Marseille nécessite, en effet, une préparation de plusieurs mois et une grosse subvention. On ne voit pas comment un tel retard pourrait être rattrapé. L’an dernier, tout le monde avait été pris de court : l’annulation était annoncée la veille. Des asso, qui s’y étaient préparées sans subventions, se sont fait un point d’honneur de réaliser quand même leurs programmes. Les mêmes et bien d’autres se concertent aujourd’hui pour rééditer l’expérience. D’autant que, les moyens, le Panier en a à souhait : des artistes à profusion, des asso très actives et des gens rompus à l’organisation, qui ne demandent qu’à s’impliquer. Défi ? Le meilleur qu’on puisse imaginer.

S.F.

 

 

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LE GABIAN VOUS SALUE BIEN

C’est donc moi qui vous cause : le Gabian. Pour être précis : le Gabian masqué. A Marseille, c’est pas - comme on dirait - l’oiseau rare, mais c’est comme ça : faut faire avec ce qu’on a.
Pourquoi trôné-je ici même, à la Une ? C’est le Red Chef qui en a décidé ainsi. « Tu voles haut et t’es partout ! » il a dit. Et d’ajouter : « Alors, forcément, t’as l’œil qui ratissage large. »
Pour faire quoi ? C’est encore lui qui parle : « Apporte-nous ce que personne ne voit ou que tout le monde voit sans s’émouvoir… le moins du monde, simplement parce que ça crève les yeux justement. Vas-y de ton ramage, c’est pas moi qui te reprocherais d’ouvrir trop ton bec. »
Il a dit ça par rapport à la censure. Comme quoi : rien à craindre. Et donc ça m’a branché. Alors j’ai signé avec le canard. On s’entend toujours entre volatiles.
Toujours est-il qu’il a bien investi sa confiance. Il sait que je sais tout ou presque. C’est naturel. Je serais un gabian sous d’autres cieux, je saurais ce que les gens là-bas ont dans le ventre. Pour ma nourriture, j’écume surtout les décharges, non !… si vous voyez ce que je veux dire
.

 

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