L’édito
Le
dossier du transport maritime et de
la délégation de service public qui
en découle est une priorité absolue
pour notre C.I.Q. En effet, si la saison
hivernale est souvent une période de
difficultés en matière de continuité
territoriale, au vu du mécontentement
grandissant de la population insulaire,
cette dernière restera gravée dans les
mémoires. A l’exception de quelques
individualités qui y trouvent peut-être
un avantage personnel, la grande majorité,
des contribuables qui souhaite rejoindre
son domicile, son lieu de travail, etc.
dans un quartier à part entière du 7°arr.
de Marseille, seconde ville de France,
a l’occasion d’exprimer de plus en plus
souvent son agacement.
L’inertie historique qui drape ce dossier n’est pas de
nature à nous rassurer. La précédente
convention d'exploitation est arrivée
à son terme, il y a de cela déjà fort
longtemps. Le G.A.C.M est un groupement
d’armateurs privés (G.I.E) qui ne bénéficie
d’aucune subvention publique et qui
en contre partie n’a aucune convention
de prestations, à respecter. Autrefois,
le transport urbain dépendait de la
ville de Marseille, aujourd'hui, il
est de la responsabilité de la Communauté
Urbaine Marseille Provence Métropole
dont la présidence est assurée par le
Maire de Marseille. La réglementation
exige que toute délégation de service
public concernant le transport fasse
l'objet d'un appel d'offres conforme
aux directives européennes. Les précédents
avis d’appel public à la concurrence
se sont soldés à terme par une seule
réponse et ont été de ce fait, jugés
irrecevables. Un nouvel avis d’appel
vient d’être publié par M.P.M qu‘en
adviendra t'il ?
Pour ce qui nous concerne, nous considérons que nos interlocuteurs
sont les élus gestionnaires qui nous
doivent le service public de qualité
que tout contribuable est en droit d'attendre
de la collectivité territoriale. Mais
on voit bien qu’aucun élu n’habite le
Frioul ! Dans le cadre de la démocratie
locale, votre C.I.Q
est intervenu à plusieurs reprises afin
que le futur cahier des charges prenne
bien en compte les attentes des frioulais
(fréquence, horaires, tarifs, confort,
accès handicapés, qualité de service,
etc.). Concernant par exemple, la tarification,
nous réclamons le devoir d’équité. Nous
voulons être traité à l'identique des
autres marseillais qui empruntent journellement
les transports publics urbains pour
lesquels d’ailleurs, nos impôts locaux
sont également mis à contribution. Un
élu en charge du dossier, nous répond
"si cela est possible, cela sera
fait". Là encore, nous pensons
qu'il nous faudra être très vigilants.
Rien n'est jamais définitivement acquis.
M.P.M envisage enfin de requalifier
le débarcadère des navettes au Frioul
par un aménagement de qualité (Couverture
de protection été/hiver, canalisation
des flux de passagers, balisage lumineux,
signalétique, mobilier urbain, etc.).
Restera ensuite à faire de même, en
harmonie, côté « vieux port »
et peut–être qu’à force d’aménagements
indispensables pour rendre notre ville
plus humainement vivable, un jour les
marseillais finiront par dire qu’ils
sont: fiers de Marseille. En tout
cas, si l’on en croit l’hebdo. « Le
Point » Marseille n’arrive plus
qu’à la 40ème place des « villes
où l’on vit le mieux » loin derrière :
Lyon, Toulouse, Bordeaux, Nantes ou
Grenoble. Comme on le voit, la tâche
est immense, il n’y a donc pas que les
impôts à augmenter !
Georges Bourdarel
Une
nouvelle convention pour l'Association
Caroline qui la confirmera dans
son rôle culturel tout en l'associant
à tous les travaux menés par
la Ville de Marseille dans le
cadre du projet de re-dynamisation
des îles du Frioul.
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